Bonjour, moi c’est Béatriz Mediavilla,
Au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, sous la supervision de Christine Desrosiers, une démarche d’autochtonisation est en place afin de permettre aux professeur·e·s de soumettre des projets pédagogiques s’inscrivant dans une approche d’Éducation sur les réalités autochtone.
Avec Chantal Girard, ma collègue professeure de cinéma, nous avons décidé de mettre sur pied un projet en autochtonisation pour les élèves dans le programme Arts, lettres et communication.
Ce projet était arrimé au cours Méthodologie et culture régionale. En effet, il nous a semblé capital de pouvoir permettre aux étudiant·e·s de faire un pas vers les communautés autochtones anichinabées qui partagent notre territoire afin de s’engager concrètement dans une démarche de connaissance, de reconnaissance et de réconciliation.
À cet effet, nous avons offert aux étudiant·e·s d’aller à Val-d’Or pour rencontrer un cinéaste et traducteur : Kévin Papatie, ainsi qu’à suivre une formation avec Julie-Anne Bérubé de l’UQAT, afin de mieux comprendre les réalités autochtones du Canada du Québec et particulièrement de l’Abitibi-Témiscamingue.
Personnellement, cette visite m’a beaucoup touchée. Elle m’a permis d’approfondir mes connaissances, notamment quant à la roue de la médecine, que je voyais souvent sans vraiment savoir à quoi elle référait complètement. De me la faire expliquer par Kevin avec toutes ces possibles significations m’a beaucoup touché. De plus, j’ai été vraiment ému par le fait que Kevin Papatie veuille nous remercier chacun individuellement d’avoir fait ce premier pas, ce premier geste de connaissance et de curiosité envers lui et son peuple, car, dit-il, ce premier pas est toujours difficile à faire, puisque nous vivons avec une culpabilité, une ignorance ou une maladresse. Ça m’a vraiment étonné et touché que ce soit lui qui nous remercie plutôt que le contraire, ce que nous avons fait aussi bien évidemment.
Mon prochain pas pour poursuivre cette démarche sera d’abord un souci encore plus profond et vigilant sur la façon dont j’enseigne le cinéma, particulièrement le cinéma québécois et le cinéma territorial, afin de permettre aux élèves d’avoir un point de vue « par et pour les communautés autochtones » et de toujours garder vivante cette curiosité. Je crois que ce type de projet est viscéralement nécessaire dans nos institutions d’enseignement.
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À Kevin : merci pour ton honnêteté, ta douceur, ta disponibilité, ta créativité et des explications et ton regard sur le sujet.
À Julianne : merci pour tes connaissances, ta bonne humeur, ton accueil et le fait qu’en si peu de temps tu as su nous préparer un atelier extraordinaire.
Merci du fond du cœur à vous deux.
Salut, moi c’est Maxime Vézina, j’étudie en 2e année dans l’option cinéma du programme arts, lettres et communication. Voici deux choses qui ont changé en moi à la suite de cette visite.
J’ai appris la vraie définition de la fameuse réconciliation avec le peuple autochtone. Avant je pensais que la réconciliation était basée sur le lourd passé des peuples autochtones et sur les nombreuses douleurs qu’ils ont vécus, mais au contraire j’y ai appris que la réconciliation est basée sur un message de guérison et d’espoir d’un futur meilleur. Non pas un combat, mais bien une reconnaissance des évènements tragiques et la demande sincère de changement vers un monde plus ouvert.
J’ai aussi eu la chance d’en apprendre énormément sur la culture et sur l’art des peuples des Premières Nations. Une fois qu’on s’ouvre à ce qu’ils ont à proposer, on se rend compte de la beauté et de la puissance que ces œuvres d’art expriment. Avec une simple peinture ou un petit court métrage, j’y ai appris des histoires, des croyances et même des douleurs qui n’auraient peut-être pas eu autant d’impact qu’avec de simples mots.
Voici le prochain pas que je m’engage à faire dans une optique de vérité et de réconciliation. Je m’engage à garder un œil sur de nouvelles œuvres d’art autochtone et sur les messages que celle-ci transmettre. Je m’engage aussi, a plus écouté ce que ces peuples avec qui nous partageons le territoire du Québec ont à dire.
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Merci à Kevin de nous avoir montré sa vision sur la réconciliation et les œuvres d’art comme les courts métrages qu’il a faits.
Merci à Julie-Anne de nous avoir montré tant d’œuvres d’art et même une base sur la langue anichinabée.
Merci à Béatriz Mediavilla et Chantale Girard de m’avoir permis de vivre cette visite.
Salut ! Moi c’est Maxens Fleury, j’étudie en 1re année dans l’option cinéma du programme d’arts, lettres et communication du Cégep de Rouyn. Voici deux choses qui ont changé en moi à la suite de cette visite :
J’ai maintenant plus de connaissances et conscience sur le problème d’identité que vivent plusieurs autochtones. Je trouve intéressant que ce problème si commun parmi les humains (on pourrait même argumenter que c’est LE plus commun) se manifeste de façon différente à différents niveaux selon les cultures et ce qu’elles vivent.
J’ai plus de connaissances sur la culture autochtone en général, ce qui me donne une perspective et compréhension plus claire de leur façon de voir le monde et conséquemment de leurs actions.
Comme j’ai mentionné durant ma visite à Val-D’Or, je ne me sens ni dans l’obligation ni dans l’inspiration de faire un pas de plus vers cette culture en particulier. La proximité géographique ne met pas plus de poids dans cette direction plutôt qu’une autre pour moi. Toutes les cultures ont leurs beautés, leur histoire et leurs problèmes et je les respecte et révère toutes. Je ne ressens pas de responsabilité envers aucune d’entre elle, ni même la mienne, car je n’ai aucun problème envers ces cultures.
Je trouve étrange ce sentiment de responsabilité que les autres ont. Comme s’il fallait se sentir mal de ce que les autres ont vécu à cause de nos ancêtres. Je n’ai personnellement aucune connexion à ces conflits et je trouve étrange de considérer que c’est le peut-être le cas. Je suis un grand partisan pour le laisser-aller du passé et du respect et de l’amour pour soi et autrui. Tant qu’on s’en tient à ça, il n’y aura aucun problème.
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Merci à Kevin pour sa présence et les informations et l’expérience qu’il a partagée.
Merci à Julie-Anne pour sa belle énergie et sa passion pour la culture autochtone.
Bonjour,
Je suis Victoria Larose-Gervais, j’étudie en première année du programme sciences humaines en option individu, monde et sociétés. Ce projet qui avait d’abord piqué ma curiosité fut, en fin de compte, une opportunité d’apprendre sur plusieurs réalités qui m’étaient mal connues. Grâce aux précieuses rencontres que nous avons eues avec Kevin et Julie-Anne, j’ai beaucoup appris sur des parcelles d’humanités qui animent depuis si longtemps le territoire que j’habite aujourd’hui.
Ce contact que nous avons eu avec eux, je le considère réellement comme un privilège, parce que la langue est une partie complexe et intégrante de l’identité d’une nation et que le temps qu’ils nous ont accordés pour nous transmettre leur savoir fera certainement son bout de chemin en moi.
Les segments d’apprentissages sur les langues sont ceux qui m’ont le plus marqué. La langue, c’est chargé d’histoire, c’est la traduction la plus fidèle possible qu’on peut avoir de la pensée qui n’est pas la nôtre. Ça m’a ému.
Cette visite a été pour moi l’occasion dans apprendre plus sur l’alphabet syllabique et ses usages. Ça a attisé ma curiosité sur les différentes façons de célébrer la culture autochtone et ça m’a également conscientisée à la nécessité de poser des questions et de s’informer auprès des bonnes personnes dans une optique de vérité et de réconciliation.
Je m’engage à être à l’écoute des réalités autochtones qui m’entourent et à participer aux célébrations de la culture.
J’aimerais remercier Kevin de nous avoir partagé une partie de ses œuvres et Julie-Anne pour sa pédagogie hors pair.
Bonjour, je m’appelle Léa Caron et je suis étudiante en deuxième année dans le programme Arts, lettres et communication, dans l’option langues.
À la suite de ma visite à Val-D’Or, voici deux choses qui ont changé en moi :
Depuis ma visite, j’ai envie d’en découvrir encore plus sur les communautés autochtones du Canada. J’aimerais apprendre quelques mots dans certaines langues autochtones, surtout en anishinaabemowin.
J’ai plus de connaissances du territoire sur lequel je vis. Je connais plus son histoire.
Je crois que je suis assez sensibilisé aux réalités autochtones, mais il y a toujours plus à faire et à apprendre. Je souhaite lire plus de livres écrits par des auteurs autochtones et être plus en contact avec des gens des Premiers Peuples. Je crois que cela manque à mes connaissances. Je veux aussi être capable de sensibiliser plus les gens autour de moi.
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À Kevin Papatie, merci énormément pour les temps que vous avez pris avec nous. Merci de nous avoir parlé du territoire, pour nous aider à le comprendre mieux et à savoir à qui il appartient et pourquoi. Je veux vous remercier d’avoir pris du temps avec nous, même si cela n’est pas un sujet facile que de parler du lourd passé des autochtones au Canada. Vous êtes une source d’inspiration.
À Julie-Anne, merci pour toutes ces informations que vous nous avez partagées. Je connais maintenant plus sur la roue de la médecine, sur les peuples autochtones au Québec et leurs langues. Ce que vous faites pour l’université ainsi que les services apportés aux autochtones fait une différence, j’en suis certaine. Merci beaucoup pour le temps que vous nous avez accordé.
Salut, moi c’est Jacob Châteauvert, j’étudie en 2e année dans l’option cinéma du programme Arts, lettres et communications.
Durant cette visite, j’ai eu la chance de voir plusieurs films autochtones et ils ont tous été magnifiques et touchants. De plus, grâce à cette activité, j’en ai découvert beaucoup plus sur les nations autochtones du Québec et cela m’a amené à une meilleure compréhension des problèmes qu’ils vivent.
Prochainement, je m’engage à m’informer plus en lisant des livres sur leur culture, comme ceux que nous avons pu lire dans la chambre d’hôtel, et en regardant encore des films produits par les Premières Nations sur le site de l’ONF.
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Merci à Kevin de nous avoir parlé de votre culture et de votre histoire, et de nous avoir montré vos films !
Merci à Julie-Anne de nous avoir montré les langues autochtones, c’était vraiment intéressant !
La sortie culturelle avait pour but une immersion à la culture autochtone, visant à éduquer les étudiants à ce sujet. « Le voyage est organisé en collaboration avec les responsables des dossiers autochtones de la formation continue de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. » (Béatriz Mediavilla, Lettre d’information, paragr. 2).
Comme on peut le voir sur la photo précédente, prise sur le chemin vers l’UQAT à Val-d’Or, nous étions tous fort heureux de faire partie de cette expérience. Cette activité a certainement changé quelque chose en moi, en voici une partie :
J’ai appris beaucoup de choses au sujet de la culture autochtone, n’étant pas québécoise de naissance, je ne connaissais que très globalement les faits et coutumes de cette communauté. Cela a certainement attisé ma curiosité et m’a donné envie d’en apprendre davantage.
J’ai découvert en moi une curiosité pour les langues autochtones. Je vais m’y intéresser d’autant plus à l’avenir. J’ai trouvé les différences d’écritures et de prononciations expliquées par Julie-Anne très intéressantes.
Une phrase prononcée par Kevin m’a fortement marquée durant sa présentation : « Peu importe comment la question est posée, c’est toujours la bonne. » (Kevin Papatie, entrevue à l’UQAT de Val-d’Or, 5 octobre 2024). Et moi, grande timide, cela m’a beaucoup touché. Depuis, je pense beaucoup à cela lorsque j’ai besoin d’un renseignement.
Voici le prochain pas que je m’engage à faire dans une optique de vérité et réconciliation : continuer de me cultiver au sujet de la culture autochtone et lire davantage de littérature autochtone.
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Merci à Kevin pour la belle discussion très enrichissante et les précieuses informations.Merci à Julie-Anne pour sa présentation très intéressante qui a su capter mon attention.
Bonjour, je me nomme Félix Plourde et j’étudie en 1re année dans le programme d’Arts, lettres et communications : options cinéma au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue.
La visite s’est déroulée à Val-d’Or, dans le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et à l’extérieur de celui-ci. À l’intérieur, nous avons fait l’écoute de divers films présentant de nombreux aspects de l’autochtonisation comme la culture est les arts. C’est également au même endroit que Kevin Papatie, cinéaste autochtone canadien, nous a offert une conférence remarquable en nous parlant du passé des autochtones présent sur nos territoires et présentant une partie de ses œuvres cinématographiques. Après le dîner, notre groupe de visiteurs s’est dirigé à l’extérieur dans une infrastructure aménagée de banc de pierre avec au centre, une Roue de médecine : un symbole de la culture autochtone.
Également, si nous nous positionnions au milieu du lieu, le son revenait dans nos oreilles, ce qui est une expérience très impressionnante.
Les choses qui ont changé en moi :
Ma perception du peuple autochtone. Grâce à ce que j’ai appris lors de ma visite, j’ai pu comprendre et en apprendre davantage sur ce qu’est réellement la culture autochtone ce qui a changé ma perception puis qu’avant, je n’avais jamais vraiment vu avec autant de détails cette culture. Maintenant, je sais qu’elle est tout aussi vaste que toutes les autres cultures.
Intérêt pour les œuvres autochtones :
Après le visionnement de certaines œuvres cinématographiques autochtones, j’ai pu constater que ces pièces d’arts retenaient en elle des significations que je n’avais jamais vues auparavant dans les œuvres d’autres cultures et de la mienne. C’est différent de ce que je regarde habituellement et j’ai apprécié ces moments, car ces films étaient très divertissants.
Le prochain pas que je m’engage à faire suite à cette visite serait d’inviter les gens autour de moi a s’impliquer dans des activités comme celle-ci. Car oui, ceux-ci peuvent parfois une vision des choses plutôt obsolètes par rapport aux peuples autochtones ce qui fait qu’ils ne savent même pas de quoi il s’agit-il réellement la plupart du temps alors que moi, je viens de faire une visite en lien avec l’autochtonisation ce qui m’a permis d’apprendre les vraies choses et non ce qu’on voit dans les films hollywoodiens par exemple.
J’ai adoré la visite en lien avec l’autochtonisation à Val-d’Or. J’aimerais que tout le monde ait la chance d’en profiter comme moi j’ai eu la chance. J’espère que d’autres occasions comme celle-ci se présenteront dans le futur.
Salut, je m’appelle Florence Charbonneau et je suis en première année du programme Art, lettres et communication dans l’option langue.
Grâce à cette visite, j’ai appris de nouvelles informations par rapport aux communautés autochtones du Québec. Par exemple, je ne connaissais pas vraiment La Roue de Médecine, que j’ai trouvé particulièrement intéressante. Aussi, j’ai pu découvrir des cinéastes autochtones remarquables, ce qui m’a donné l’envie de regarder davantage de films réalisés par des membres de ces communautés. De plus, la visite m’a donné envie de m’informer plus en profondeur sur la manière dont ils voient le territoire et leur version de l’histoire puisque je considère que j’ai énormément à apprendre d’eux.
Je m’engage à continuer de m’éduquer et d’écouter ce qu’ils ont à dire afin que je puisse m’améliorer continuellement et que l’optique de vérité et de réconciliation soit possible.
Je tiens à remercier de tout cœur Kevin Papatie d’avoir pris le temps de nous rencontrer et pour son exceptionnel travail, tant en cinématographie qu’en traduction de l’anichinabé. Je suis reconnaissante d’avoir eu la chance de le rencontrer et de voir ses films, qui sont magnifiques.
Je remercie aussi Julie-Anne puisque grâce à elle, j’ai acquis une multitude de nouvelles connaissances que je vais certainement approfondir. Son travail pour atteindre la vérité et la réconciliation est important et inspirant.
Salut, moi c’est Danik Bolduc, je suis à ma première session dans l’option Cinéma du programme Arts, lettres et communications. Nous avons fait une sortie de groupe à Val-d’Or, au pavillon des Premiers-Peuples dans le but d’en apprendre plus au sujet des peuples autochtones du Québec et de se sensibiliser à leur égard.
Notre activité a commencé vendredi soir, le 4 octobre, avec le visionnement de plusieurs courts métrages et de documentaires mettant en lumière des personnalités autochtones et la réalité dans laquelle la majorité d’entre eux vivent chaque jour. Le lendemain, nous avons eu droit à une conférence de Kevin Papatie, cinéaste autochtone de la communauté algonquine de Kitcisakik.
Moi, je [ne] suis pas juste en cinéma en fait, je suis en langue, je suis en toponymie, je suis en histoire. Un peu de tout en fait pour pouvoir faire valoir pis faire reconnaître le monde autochtone, Anishnabe [qu’] on dit par chez nous. (Kevin Papatie, 2024, communication personnelle)
Comme il nous l’a dit lui-même, Kevin n’est pas seulement cinéaste, il est aussi traducteur de la langue Anishnabe et historien. Il nous a expliqué qu’il avait aussi fait partie d’un groupe de recherche pour retrouver et pour traduire les noms de plusieurs plantes, arbres et arbustes se trouvant dans les forêts abitibiennes.
Après cette conférence, une représentante du campus de l’UQAT à Val-d’Or nous a donné une visite guidée du pavillon des Premiers-Peuples accompagnée d’un jeu-questionnaire sur les peuples autochtones du Québec. Les questions portaient autant sur la culture, que sur la langue et la géographie.
Situé en plein cœur du centre-ville, le campus de l’UQAT à Val-d’Or se démarque par la possibilité qui s’offre aux étudiants de côtoyer des gens de différentes communautés ainsi que par sa volonté de contribuer à l’essor de son territoire grâce à ses créneaux de recherche et ses programmes adaptés aux besoins de son milieu. (Campus de l’UQAT à Val-d’Or, s.d., paragr. 1)
Ce magnifique pavillon a été construit dans un but de représentation et de réconciliation avec les Premiers-Peuples.
Somme toute, cette sortie d’autochtonisation m’a permis d’en apprendre plus sur les peuples autochtones du Québec et de me sensibiliser à leur sujet. J’ai beaucoup aimé écouter les films de Kevin Papatie, ils étaient remplis de techniques ingénieuses et d’idées qu’on ne voit pas souvent ou même jamais dans le cinéma populaire. Par exemple, la projection d’images dans le fond d’un cours d’eau. Voici quelque chose qui a changé en moi à la suite de cette visite.
Je connais maintenant la majorité des noms de chaque peuple autochtone. Je me sens maintenant responsable de mener plus de recherche au sujet des Premiers-Peuples. Comme prochain pas envers ces peuples, j’aimerais participer aux futurs Pow-wows et m’imprégner davantage de leur culture.
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Merci à Kevin d’avoir partagé avec nous ses connaissances et de nous avoir ouvert au monde autochtone.
Merci à Julie-Anne d’avoir pris le temps de nous faire visiter le pavillon et de nous en avoir appris davantage sur les Premiers-Peuples du Québec.
Salut, moi c’est Karl Lafontaine j’étudie en troisième année en arts, lettres et communication option langues. Voici deux ou trois choses qui ont changé en moi à la suite de cette visite.
Lors de ce voyage, j’ai appris à m’ouvrir aux autres, à être extravertie et à partager des expériences et des connaissances.
J’ai aussi appris à m’ouvrir aux autres cultures et à m’intéresser au monde qui nous entoure, que ce soit sur notre territoire ou ailleurs.
J’ai appris de nouvelle technique pratique au cinéma afin d’utiliser moins d’effets spéciaux au montage et de nouvelle approche pour raconter une histoire.
Voici le prochain pas que je m’engage à faire dans une optique de vérité et de réconciliation : j’aimerais beaucoup assister à un Pow-Wow, car je trouve que les chants vocaux et les mélodies aux tambours sont très bons et j’aimerais vive une journée en immersion dans la culture autochtone.
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Merci à Keven d’avoir représenté la culture et offert une voix au premier peuple à travers le cinéma et de nous avoir partagé ses œuvres. J’ai pu voir une nouvelle partie de l’art autochtone que je ne connaissais pas. Merci aussi d’avoir pris le temps de nous partager son point de vue, car c’est important d’avoir leur version de l’histoire.
Merci à Julie-Anne de nous avoir raconté les nombreuses significations du cercle de la vie et de nous avoir fait la visite du cégep et de l’UQAT de Val-d’Or tout en nous expliquant les œuvres d’art. Merci également de nous avoir appris le nom et les territoires des différents peuples du Québec et les bases de l’Anichinabé, j’ai un grand intérêt pour les autres cultures et les autres langues.
Salut, moi c’est Romain Boucher, j’étudie en première année dans l’option cinéma du programme d’art lettre et communication. Voici deux choses qui ont changé en moi à la suite de cette visite.
Premièrement, j’ai appris plus sur l’histoire des premiers peuples. Ceci était un de mes objectifs principaux lorsque je me suis joint à cette visite. L’histoire des premiers peuples et de son importance était quelque chose dont j’étais peu renseigné et dont je trouvais important pour moi d’apprendre. Mais, ce qui a vraiment changé en moi c’est que l’histoire qui nous a été racontée était du point de vue d’une personne autochtone et c’est ce point de vue que j’ai trouvé intéressant.
Deuxièmement, nous nous sommes fait découvrir plein d’œuvres culturelles autochtones, que ce soient des films présentés par Kevin ou des œuvres dans le cégep montré par Julie-Anne. Ces œuvres ainsi que leurs significations culturelles utilisées sont venues créer une admiration chez moi pour ces dernières. Je suis reconnaissant pour en avoir appris plus sur le monde artistique et culturel autochtone.
Voici le prochain pas que je m’engage à faire dans une optique de vérité et réconciliation : je m’engage à partager les connaissances apprises pendant cette visite à d’autres personnes qui ne connaissaient pas la culture et l’histoire autochtone, comme moi, avant cette visite.
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Merci à Kevin de nous avoir expliqué l’histoire des premiers peuples, de nous avoir fait découvrir de tes films et de nous avoir expliqué l’importance de ton métier en tant que traducteur.
Merci à Julie-Anne pour notre visite dans le pavillon des Premiers-Peuples au campus de Val-d’Or ainsi que de nous en apprendre plus sur la culture autochtone et de ses significations.
Salut, moi c’est Éloïse Girard, j’étudie en 1 année dans l’option cinéma du programme Arts Lettres et communication
Voici deux ou trois choses qui ont changé en moi à la suite de cette visite.
J’ai désormais plus de connaissances envers la réalité et les enjeux des peuples autochtones d’aujourd’hui en Abitibi-Témiscamingue
J’ai également plus d’intérêt et de curiosité envers la culture autochtone
Voici le prochain pas que je m’engage à faire dans une optique de vérité et réconciliation. Je m’engage à aller voir plus d’événements autochtones et à faire plus de recherches sur leur culture et sur leur réalité.
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Merci à Kevin pour la conférence très intéressante et éducative qu’il nous a donnée, et pour nous avoir montrer des extraits de ses films.
Merci à Julie-Anne de nous avoir appris plus de choses sur la culture autochtone et de nous avoir donné un peu de son temps.
Bonjour, je me nomme Aglaë Charlebois. Je suis une étudiante de première année en art et lettres, option cinéma.
Voici les choses qui ont changé en moi à la suite de cette visite.
J’ai fait ce voyage avec un esprit curieux et ouvert, l’expérience m’a confirmé les attentes positives que j’avais, j’ai trouvé cela enrichissant. J’ai été touchée par le rapport qu’ont les autochtones avec la nature. Les techniques cinématographiques de Kevin par exemple, sa projection sur l’eau, furent inspirantes. Ce voyage m’a fait réaliser davantage l’importance d’exercer sa culture, mais également, je fus frappée par les injustices révoltantes que subissent encore les autochtones tels que d’énormes préjugés.
Les prochains pas que je m’engage à faire dans une optique de vérité et réconciliation seront de consulter davantage des œuvres autochtones par exemple, des livres et de me présenter au prochain pow-wow, un évènement de célébration qui me semble enchanteur.
Merci à Kevin de nous avoir transmis sa vision créative et son témoignage en tant qu’anichinabée.
Mes remerciements les plus sincères à Julie-Anne pour son partage de connaissance et ce que j’ai acquis grâce à elle en revenant de mon voyage.
Salut, moi c’est Jade Lagrange, j’étudie en 1re année dans l’option cinéma du programme Arts, lettres et communication.
Après avoir assisté à cette visite, cela m’a donné le goût d’en savoir beaucoup plus sur leurs cultures et leurs modes de vie. Je serais aussi tentée à en apprendre plus sur leurs langues utilisées, dont l’Anichinabé, car je trouve que cette langue à l’air très intéressante à apprendre et surtout à parler.
Le prochain pas que je m’engage à faire dans une optique de vérité et réconciliation après d’avoir été à cette visite : je serais intéressée aussi pour lire quelques informations dans des documentaires ou des biographies qui parlent de leurs histoires dans les années futures.
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Merci à Kevin pour :
Sa conférence qui nous a fait sur tous ces courts métrages et sur l’histoire de sa vie et des choses qui l’a dû surmonter. J’ai trouvé ces courts métrages très intéressants et surprenants à voir avec tous ces effets spéciaux et la réalisation qu’il avait créé avec était juste incroyable. J’ai beaucoup aimé aussi le fait qu’il n’a jamais abandonné pour faire ce qu’il a toujours voulu même avec toutes les difficultés qu’il a traversées, il a quand même réussi à arriver jusque-là et je trouve ça très émouvant.
Merci à Julie-Anne pour :
La belle visite qu’elle nous a fait dans l’université pour nous montrer toutes ces œuvres autochtones et nous en parler davantage. Aussi pour ces informations pertinentes sur la religion et la tradition des autochtones chaque année je ne savais pas que les autochtones avaient des danses traditionnelles ou plusieurs évènements par années.
Salut, moi c’est Mélodie St-Hilaire, j’étudie en 1 ère année dans l’option cinéma du programme art lettre et communication.
Dans mon cours de secondaire 4 en histoire, la professeure était déjà très sensible à la cause autochtone et j’avais déjà appris plusieurs choses sur les pensionnats, sur la langue qui se perd. Je savais, par exemple, que les enfants n’arrivent plus à communiquer avec leurs grands-parents puisque la langue s’est perdue. J’ai quand même aimé ma sortie et voici deux choses qui ont changé en moi à la suite de cette visite.
J’ai été très impressionné par la grande quantité de littérature, de romans, de poésie, de bandes dessinées qui ont été écrits par des gens des communautés autochtones que je peux consulter dans ma bibliothèque ; ça m’a donné envie d’aller en lire.
J’ai beaucoup aimé découvrir le travail de Kevin Papatie, un cinéaste que je ne connaissais pas. J’ai beaucoup aimé découvrir ses œuvres en lien avec la nature, en lien avec sa langue, en lien avec son territoire, en lien avec sa famille. J’ai trouvé ces films touchants et efficaces. Je ne savais pas ce qu’était la Wapikoni mobile. Ça m’a donné envie d’aller voir d’autres films sur le site de l’ONF de la Wapikoni mobile.
Voici le prochain pas que je m’engage à faire dans une optique de vérité et réconciliation : Kevin Papatie nous a parlé du film Hollywood et les Indiens, disponibles sur le site de l’ONF. Ce sera mon prochain pas : je vais voir ce film.
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Merci à Kevin d’avoir pris le temps de nous parler de ton cheminement. De nous avoir présentés de tes réalisations et certaines des techniques que tu as utilisées.
Merci à Julie-Anne pour la visite du Campus, les activités divertissantes et animées tout le long de l’activité.
Projet du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, sous la supervision de Christine Desrosiers, une démarche d’autochtonisation est en place afin de permettre aux professeur·e·s de soumettre des projets pédagogiques s’inscrivant dans une approche d’Éducation sur les réalités autochtone.